Langue

Dans l’Archipel de Santorin, on parle grec. Le grec moderne n’a cependant rien à voir avec le grec antique et un habitant de la Grèce d’aujourd’hui aura le plus grand mal à déchiffrer et à comprendre les inscriptions des sites archéologiques ou à lire un ouvrage d’il y a 3 millénaires. Au fil des siècles et dans un souci d’harmonisation plutôt récent, l’état grec a fortement influencé la langue : simplifiée et allégée de nombreux emprunts aux pays qui ont jadis commercé ou occupé le pays (l’Italie et la Turquie).

Entre l’élite et le peuple, la langue a fait couler le sang. D’un côté, il y avait les partisans d’une langue élitiste, la katharévoussa et de l’autre la langue populaire le grec démotique. C’est finalement cette seconde qui a gagné car beaucoup plus proche du parler de tous les jours.

La langue grecque est difficile

Pour les vacanciers, le grec reste difficile d’accès. Il y a d’abord les caractères (24 !) qui ne sont pas évident à maîtriser et qui change de notre alphabet latin mais il y a aussi des prononciations variées (chaque lettre ne représente pas un même son et la même combinaison de lettres ne signifie pas à la même chose et peut engendrer un son différent en fonction du contexte) et une grammaire pour le moins difficile. Si on ajoute à cela des signes de ponctuations différents de ceux que l’on connaît, on est vite perdu.

Mais on peut se débrouiller

? Une des activités phares à Santorin est l’excursion en bateau jusqu’au volcan encore actif au centre de la caldeira.

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Heureusement, les grecs parlent anglais (c’est indispensable pour ceux qui travaillent dans le tourisme) et il n’y a aucun problème pour échanger à l’hôtel, au restaurant et lors d’activités organisées. Bonne nouvelle, le français est une langue qui est connue par un nombre non négligeable de locaux. Et comme l’ambiance méditérannéenne est bien présente, le langage du corps aide aussi à se faire comprendre : le oui se matérialisent avec la tête qui s’incline et le non par la tête qui se relève et penche vers l’arrière.

Les rudiments du grec sont néanmoins nécessaire ne serait-ce que pour lire les panneaux routiers et déchiffrer à peu-près les pancartes et autres devantures. Car en dehors des destinations touristiques, bien peu de panneaux sont déclinés en alphabet latin.

Enfin, les grecs sont un peuple fier. Échanger quelques mots simples dans leur langue leur fera grand plaisir et il faut bien s’occuper pendant les transports, non ?