Santorin est surtout connu pour ses maisons accrochés en bordure du falaise et ses activités majoritairement orientés vers le farniente et la mer.
C’est oublié que l’homme y est présent depuis plusieurs milliers d’années. Et cette présence humaine au fil des siècles laisse des traces. Certaines sont aujourd’hui valorisées (les sites religieux notamment) mais d’autres sont encore en fouille et d’autres gardent encore leurs secrets tranquillement ensevelis sous les bâtiments actuels ou dans des zones de fouilles non encore explorées.
Au fil des visites, plusieurs époques et civilisations apparaissent aux visiteurs curieux : mythologie et antiquité, période byzantine, domination franque et périodes plus récentes.
Patrimoine religieux de Santorin
Monastères et églises peuplent les îles de l’Archipel (pas seulement l’île principale mais aussi Thirassia). On peut notamment citer le monastère datant du 18ème siècle qui surplombe l’île principale situé au sommet du mont Profitis Ilias. Au coeur du monastère dont les abords ne font pas rêver, un petit musée retrace l’histoire des lieux à travers le filtre de l’art religieux. Accès facile (Pyrgos Killistis). Gratuit. Ouvert le matin.
De façon générale, les églises sont disproportionnées sur Santorin : il y a beaucoup (et de grandes) églises et peu de fidèles pour les remplir. Les rites sont soit catholique soit orthodoxe et l’architecture est un mélange de style occidental et de style local. Beaucoup ont des coupoles et possèdent 2 clochers sur leur façace. Les coupoles sont blanches ou bleues et les murs sont soit blanc soit ocre.
Akrotiri
C’est le lieu de fouilles de l’archipel. À peine exploré (même pas 5% depuis 1967), il recèle déjà des trésors et en ces lieux occupés pendant plus de 3000 ans on se plaît à imaginer la vie à sa grande époque avant d’être enseveli sous un important tapis de cendres volcaniques.
Les musées locaux mettent en valeur certaines pièces archéologiques trouvées sur place mais certaines découvertes sont déjà partis rejoindre les grands musées nationaux du pays. Il est intéressant de cumuler la visite du site historique avec un autre musée pour avoir una aperçu plus complet.
Le site (immense) se visite mais est un peu sec pour tous ceux qui ne sont pas férus d’archéologie. Accès assez aisé à Akrotiri. Payant (environ 5 euros). Ouvert toute la journée.
Musée préhistorique de Thira
L’île est dépeinte au fil des époques depuis le néolithique jusqu’à 1500 avant JC (la fin d’Akrotiri). De très jolies fresques originales plairont aux enfants et aux adultes que les ruines d’Akrotiri n’auront pas séduites. Pratique d’accès (à Thira). Payant (moins de 5 euros). Ouvert toute la journée en haute saison (et jusqu’au milieu de l’après-midi hors été).
Musée archéologique de Thira
Il est moins récent que le musée préhistorique mais il contient quelques belles trouvailles des chantiers de fouille (de la poterie) qui ne sont pas partis vers la capitale. Payant. Ouvert toute la journée en été et seulement jusqu’au milieu de l’après-midi le reste de l’année.
L’ancienne Thira
De 1115 avant JC jusquà 630 avant JC, l’île servait de base navale à la dynastie lagide. À ciel ouvert, la Théra antique se compose d’une vingtaine de ruines avec temples, églises, sancturaires, théâtre, gymnase, temple et caserne…
Fondation Thera-Pétros Nomikos à Thira
Ce lieu reconstitue des fresques d’époque. Agréable avec des enfants. Payant et ouvert en moyenne et haute saison toute la journée.
Autres points d’intérêt sur Santorin
Plusieurs forteresses s’élèvent encore sur l’archipel : la forteresse d’Oïa, celle d’Emborio (forteresse vénitienne de Goulas)…
À noter aussi le palais Guizi de Thira qui date du 17ème siècle et qui est aujourd’hui un des centres de la vie culturelle locale. Le musée naval d’Oïa mérite que l’on y jette un oeil si l’on se trouve dans le haut du village.
Musée Megaro-Ghizi de Thira
Petit musée qui s’intéresse aux périodes les plus récentes avec gravures, cartes postales et manuscrits d’époque.