Sur Santorin, il y a seulement deux villes principales : Fira, la « capitale » et Oïa. Les autres lieux sont des villages. Facile d’être sur le podium quand il n’y a que deux compétiteurs ! Parmi ces 2 villes, la plus belle est, pour la plupart des visiteurs, Oïa.
Fira, la ville utile (mais belle)
Ambiance citadine pour la dense Fira : si tout le monde regarde dans le même sens, c’est qu’il est l’heure du coucher de soleil sur la mer
Fira est la ville la plus peuplée. C’est aussi le cœur administratif et la ou se trouve les principales activités économiques. Pour le vacancier, c’est à Fira que les navettes des bateaux de croisières accostent (à l’ancien port Skala) et d’ou partent les excursions vers les îlots de Nea Kameni et Palea Kameni – là ou se trouve le téléphérique. C’est aussi à Fira que se trouve la gare routière avec les bus et les principaux musées.
Fira a une très belle vue sur la caldeira et a une très belle balade piétonne avec bars, restaurants et boutiques avec vue sur la falaise et la mer. Côté mer, on retrouve les vues typiques de Santorin avec les grappes de maisons blanches suspendues à la falaise avec leurs terrasses et piscines.
? Une des activités phares à Santorin est l’excursion en bateau jusqu’au volcan encore actif au centre de la caldeira.
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Mais la ville est aussi composée de multiples ruelles piétonnes et des bâtiments de 2-3 étages avec de très nombreux commerces mais aussi des infrastructures pour une vie à l’année (hôpital, écoles…). Un peu en retrait, du côté opposé à la caldeira, des rues ouvertes aux véhicules quadrillent la ville. Fira est une ville qui vit toute l’année et qui fourmille pendant la belle saison.
Le côté toc et décor en carton pâte que peuvent procurer certaines constructions face à la mer contraste avec le reste de la ville qui est habitée à l’année. Ce que Fira perd en instagrammabilité, elle le gagne en authenticité !
Oïa pour s’en mettre plein la vue !
Les photogéniques toits bleu d’Oïa
Au Nord de l’île principale mais toujours avec une superbe vue sur la caldeira se trouve Oïa. La ville s’articule autour de la balade piétonne qui traverse la ville d’Est en Ouest et se termine par la baie d’Ammoudi. Plus on avance vers l’Ouest, plus la ville devient labyrinthique : les ruelles deviennent plus étroites, plus tortueuses et les volées de marches plus nombreuses. La ville est plus blanche, plus propre, plus belle : on sent qu’il y a plus d’argent à Oïa et ça se ressent sur les hébergements et les commerces.
Du côté de la caldeira, tout est très beau et les maisons troglodytes sont comme à Fira mais en mieux. Au sommet de la caldeira, la rue principale piétonne est très belle. Puis, quand on bascule côté Nord et que l’on perd la vue sur la falaise, on retrouve des constructions moins clinquantes : des hébergements moins chers mais aussi une école et des maisons habitées à l’année.
Oïa a un petit côté parc d’attraction qu’on ne retrouve pas autant à Fira. Oïa est plus typée luxe que Fira. Par contre, Oïa est plus excentrée que Fira et rend les déplacements sur le reste de l’île plus difficiles.
Les autres villages de caractères de l’île
Depuis les hauteurs de Pyrgos, la Grèce de carte postale
Les destinations avec vue sur la mer au-dessus de la falaise sont les plus prisées sur Santorin. Mais les autres lieux de l’île ne sont pas dépourvus d’intérêt. Entre Fira et Oïa, Imerovigli ou le quartier de Firostefani ont la vue sur la caldeira et sont essentiellement résidentiels.
Plus au Sud, les villages de Pyrgos et d’Akrotiri n’ont pas la vue plongeante sur la falaise mais sont très agréables avec leurs cœurs de villages labyrinthiques, leurs placettes, leurs églises, leurs vieilles pierres mais aussi… leur tranquillité. C’est d’ailleurs sur l’authenticité et le calme que ces villages jouent leur carte et c’est un pari réussi pour ceux qui se laissent tenter.
